jeudi 27 août 2015

Les réticules de l'Antre 2 Pelotes

Un peu d'histoire et de culture (de la mode) aujourd'hui.

J'ai découvert le mot "réticule" en lisant Tolstoï :

>> Son sac à ouvrage à la main, la petite princesse contourna la table à petits pas en se dandinant légèrement et s'assit sur un canapé à côté du samovar d'argent, en rectifiant gaiement les plis de sa robe. Et tout cela elle l'accomplissait comme s'il s'était agi d'une partie de plaisir, tant pour elle que pour ceux qui l'entouraient.
- J'ai apporté mon ouvrage, dit-elle sans s'adresser à personne en particulier, et elle ouvrit son réticule.
La Guerre et la Paix - Léon Tolstoï <<
 
ça me semblait bien joli ce réticule, alors j'ai fais quelques recherches :

Au XIXe et début xxe siècle, un réticule était un petit sac (sorte de bourse) que les femmes prenaient lors de sorties et où elles rangeaient un mouchoir, un flacon de sels ou une vinaigrette (petite boîte précieuse percée de trous dans laquelle on mettait un coton imbibé de vinaigre aromatique). (source)

Définition : Petit sac à main ou bourse, autrefois à mailles fines, qui était très en vogue sous le Directoire. (source)

Pour la petite histoire du réticule, j'ai lu un très bon article de L. Dupeyrat.
En substance, il faut retenir qu'à la fin du 18ème siècle, les robes des femmes sont plus ajustées, et qu'avec la disparition des nombreux plis de leurs jupes elles ne peuvent plus y cacher leur bourse. Et comme les poches n'ont pas encore été inventées, les dames se mettent à porter leur petit sac par-dessus leurs robes. C'est la naissance du réticule.


Il en existait alors différentes sortes, de la simple bourse en lin ou coton, en passant par l’aumônière (petit sac enfermant des pièces de monnaie destinées à l’aumône des pauvres, d’où son nom, portée par les nonnes et les moines - source) ou la bourse brodée de fil d'or.


Certains avaient un fermoir métallique, d'autres se fermaient simplement avec des coulisses.



J'ai lu un autre article en complément, celui de Dona Rodrigue.

Extrait : 
Le réticule est dérivé du mot latin reticulum qui signifie "petit filet". Dans la Grèce et la Rome antique, le réticule est un objet relativement modeste : il s'agit d'un fourre-tout en maille destiné à porter des provisions. Au fil des temps, ces sacs deviennent plus petits et davantage travaillés. De nombreux historiens fixent aux alentours du 18° siècle l'apparition du réticule dans sa forme la plus sophistiquée. La soie est alors préférée à la maille et la corde remplacée par une chaîne ou un fin cordon. Les femmes portèrent des sacs de ce type jusqu'au 20° siècle.

C'est ainsi qu'est né le sac à main comme on le connait aujourd'hui.

***

Celles et ceux qui me connaissent savent que je tricote moins l'été, que je préfère coudre quand il fait chaud.
Voici donc mon interprétation du réticule :


C'est un petit sac en coton, entièrement doublé, se fermant avec 2 liens coulissants.
Il peut contenir un petit ouvrage, vos accessoires de maquillage ou bien du petit linge pour un week-end.
Il peut aussi, bien sûr, habiller n'importe quelle tenue et vous accompagner dans vos sorties.
Il peut aussi servir d'emballage pratique, élégant et écolo pour un cadeau.


Certains sont déjà partis vivre leur vie, d'autres sont disponibles à la vente dans ma boutique ALM.
D'autres viendront bientôt, je ne sais pas pourquoi, j'adore ces petits sacs réticules, je les trouve vraiment charmants, et j'ai la tête pleine d'autres modèles =)

***
 
"Le sac à main est le miroir de l'âme et le témoin de la vie de la femme qui le porte."

*** 

Un merci en particulier à Anthéa qui m'a aidé pour mes recherches !

samedi 22 août 2015

Astuce tricot #2

Quand on a bien tout tricoté son ouvrage, il reste à faire les finitions, et parmi elles l'assemblage des épaules. La plupart des modèles de tricot indiquent de rabattre les mailles des épaules, puis de les coudre.
Personnellement j'ai essayé et adopté l'an dernier une méthode plus simple, plus esthétique, plus facile et plus rapide.
Je vous montre :


 Au lieu de rabattre les mailles des épaules, je les laisse en attente sur un arrêt de mailles, celles du dos et celles des devants. Puis je les dispose sur des aiguilles, en vis-a-vis. On a le même nombre de mailles pour le devant et pour le dos.


 Je fais l'assemblage sur l'envers, il faut donc retourner le tricot pour avoir une face envers devant soi (les parties du tricot à assembler se trouvent donc endroit contre endroit, comme quand le vêtement est à l'envers).


à l'aide d'une 3ème aiguille (de même taille) je rabat les mailles 2 par 2. C'est à dire que je pique la 1ère maille de la 1ère aiguille + la 1ère maille de la seconde aiguille ensemble, je les tricote ensemble, et j'obtiens donc une seule maille sur mon aiguille de droite :


On tricote ensuite une seconde paire de mailles et on rabat au fur et à mesure les mailles obtenues, jusqu'au bout de l'épaule.


On obtient ainsi une couture d'épaule nette, plus plate, plus solide qu'en cousant.



Il ne reste plus qu'à rentrer les fils et faire la 2nde épaule.
Simple et efficace !


samedi 8 août 2015

Astuce Blogger / Ravelry

Une amie m'a récemment demandé comment faire pour insérer dans ses articles le petit bouton Ravelry, qui indique le nombre de projets des tricoteuses et qui emmène directement sur la page du modèle concerné.
C'est vrai que c'est pratique ce bouton, pour les tricoteuses. Et même pour les blogueuses qui peuvent ainsi retrouver facilement le modèle tricoté par une copine.

Et comme j'ai, moi aussi, du mal à retrouver la procédure d’insertion de ce maudit bouton, cet article me servira de pense-bête =)

Dans Ravelry, aller sur la page du modèle concerné, sur l'onglet "projets".

 
Tout en bas de la page se trouve le fameux bouton, et il est noté "get button" avec le code html du-dit bouton.


Il suffit de copier le code inscrit dans la case, puis de le coller dans le corps de l'article de blog ou on veut le faire apparaitre (attention ! il faut le coller dans la partie rédaction html de l'article.)

Et voilà, vous n'avez plus qu'à vous y coller ! (ahah)